Aventures Pulp en Asie Centrale

Ce projet ludique prend pour cadre l'Asie Centrale, entre les années 1890 et 1930.

Un ennemi terrifiant, invisible et tentaculaire menace toute civilisation, s'infiltrant à tous les niveaux de la société. Les puissances sont bien trop occupés au "Grand Jeu" des rivalités impériales pour y prêter attention. Seul quelques individus luttent pour la survie de l'espèce humaine. Pour en savoir plus, cliquez en haut sur la page "Scénario".

Le terrain de jeu est centré sur la ville de Kashgar, et borné au sud par l'Himalaya, à l'ouest par l'Afghanistan, à l'est par la capitale de la province chinoise du Sinkiang, et au nord par les monts Tien Shan. Une page sera créée pour chaque région, au fur et à mesure qu'elles seront intégrées dans le projet.

Un monde menacé par un mal perfide, balayé par le choc des impérialismes, puis par des tempêtes idéologiques : les dangers ne manqueront pas pour nos héros en plomb !

Tibet

Etat théocratique, le Tibet est gouverné par le Dalaï Lama. D'autres lamas gouvernent différentes régions de cette vaste royaume, notamment le Panchen-lama. Des situations de guerre civile entre les différents lamas ne sont pas infréquentes, dans un contexte où un tiers de la population masculine appartient à des temples à tradition militante. Les distances ont exacerbés les tendances autonomes des grands lamas : le Tibet est plus grand que toute l'Europe réunie, pour seulement 5 à 6 millions d'habitants.

Le Tibet, théoriquement sous souverainété chinoise, jouissait d'une large autonomie en matière de politique intérieure au 19ème siècle. Elle lui permit de fermer ses frontières aux étrangers, même ceux qui circulaient avec un passeport chinois. Pendant le "Grand Jeu", le Tibet était tiraillé entre la Grande-Bretagne et la Russie. Le 13ème Dalai-Lama pencha pour le Tsar, mais s'attira en 1904-1905 une invasion britannique, qui vit Colonel Younghusband et 2.000 soldats aux portes de Lhassa.

Cette expédition resta cependant sans suite politique, le gouvernement britannique ne souhaitant pas se mêler à la politique tibétaine. En 1908, profitant du départ des troupes britanniques, la Chine repris provisoirement le contrôle du Tibet. En 1912, cependant, dans le tourment de sa révolution, les troupes et officielles chinois étaient expulsées du Tibet. En 1913, le Trezième Dalai Lama proclama l'indépendance du Tibet.

En 1914, la conférence de Simla (Grande-Bretagne, Tibet, Chine) divise le Tibet, à l'instar plus tard de la Mongolie, en deux régions distinctes. Les deux étaient considérées comme étant sous la suzerainété chinoise mais le Tibet extérieur (autour de Lhassa) était placé sous le gouvernement du Dalai Lama tandis que le Tibet intérieur (le Koukou Nor, le Kham) - sur lequel le Dalai Lama exerça une autorité purement spirituelle - revenait exclusivement à la Chine. Bien que représentée, la Chine ne signa pas cette convention, ce qui introduisit une durable incertitude sur sa reconnaissance de cette proposition et donc sur ses possibles revendications sur le Tibet. Elle entraînerait en 1950 l'intervention de l'armée chinoise.

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