Poursuivant leurs succès de la veille, les troupes de Yang Zengxin s'apprêtent à franchir le dernier rideau défensif devant la ville de Yanqi.
Les défenseurs russes ont enfouis hâtivement quelques mines anti-personnel, tout en délimitant de zones plus étendues dans l'espoir de tromper et de ralentir l'ennemi. Surveillent cette zone une soixantaine de troupes régulières, presque autant de partisans recrutés parmi les civils agglutinés autour d'Urumchi, et quelques mercenaires tibétains. La défense s'appuie sur un petit village, ainsi qu'une palmeraie sur le flanc opposé.
Les Chinois ont rassemblé des moyens conséquents pour assurer la réussite de leur contre-offensive, l'appuyant non seulement avec une pièce d'artillerie de campagne, mais aussi avec un char FT-17.
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| Vu de l'ensemble du champ de bataille |
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| L'aile gauche de l'offensive chinoise |
Les troupes de Yang Zengxin se concentrent au centre, investissant les bosquets où ils démasquent rapidement une première champ de mines leurre.
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| Le char FT-17 progresse lentement mais surement et appuie l'offensif une fois la leurre découverte |
Le village permet aux troupes russes de rester à l'abri des tirs du canon adverse.
Cela crée, cependant, un point de fixation. Le commandant chinois décide d'en exacerber les effets en avancent l'une de ses pelotons d'infanterie. Un combat féroce s'engage à l'intérieur des bâtiments en adobe, tournant finalement à l'avantage des défenseurs.
Pendant ce temps, le centre est percé, mais les bandits chinois recrutés pour l'occasion sont en pleine déroute. De surcroît, la palmeraie est toujours entre les mains d'un peloton de russes blancs.
Malgré des tirs nourris provenant des partisans installés derrière le village, la première unité d'infanterie chinoise parvient à pénétrer le dispositif ennemi (2 PV).
Le commandant russe ne supporte plus de voir ses hommes décimés par la mitrailleuse du FT-17 - il ne reste qu'une poignée d'âmes hardis sur les trente hommes de départ [10 figurines, ndlr, je compte une échelle d'environ 1:3 pour cette règle]. Sous les yeux ébahis des partisans, il sort au péril de sa vie, et grimpe sur le monstre d'acier. Il parvient à lancer des grenades à l'intérieur et détruire l'engin ! [ndlr : une véritable action héroïque. Le C-in-C russe pensait se condamner à une mort certaine, mais réussit le jet de 11 ou 12 nécessaire pour détruire un char avec des grenades !].
Il incombe maintenant aux partisans de tenir le centre en jeu depuis le champ où ils sont installés. Leurs munitions s'épuisent mais ils refusent de quitter leurs positions, recevant des tirs nourris de l'infanterie chinoise qui avance.
La cavalerie tibétaine n'a pas pu accomplir grande chose jusqu'à présent, mais tente une sortie pour bloquer toute progression possible et gagner du temps précieux pour la défense. L'artillerie chinoise l'attend [en overwatch, ndlr] et ne manque pas son coup, mais les Tibétains ne sont pas hors jeu.
Les partisans quittent leurs positions, mais pour se porter à l'avant et protéger les Tibétains du canon. Ils paient cher leur témérité car pas un seul n'en revient. Le canon chinois domine le centre du champ de bataille et les troupes sur l'aile gauche russe ont perdu toute combattivité. Au centre l'armée chinoise se rue en avant.
Il est cependant trop tard. Des renforts sont arrivés [le 8ème tour touche à sa fin ndlr], et ils repoussent l'ennemi.
Le bilan est donc une victoire russe. Les Chinois doivent tenter à nouveau le scénario, cette fois-ci les Russes n'auront plus que 2 champs de mines à poser (1 vrai et 1 leurre). Le FT-17 récupéré dans le scénario Le Char ayant été détruit, je considère que les Chinois ne peuvent plus en disposer pendant cette mini-campagne, ce n'est que justice envers l'acte héroïque du C-in-C russe (qui survécut par ailleurs aux combats).
Outre leur précieux char, les Chinois ont perdu environ 120 combattants [toujours à l'échelle de 1:3 environ]; les Russes déplorent presque 90 pertes, dont la moitié des partisans. L'acharnement de ces civils sans entraînement et avec un encadrement rudimentaire prouve à quel point l'Urumchi d'Annenkov inspire l'adhésion de la population anti bolchévique; cela risque de renforcer l'acharnement de Lénine à détruire cet enclave Blanc au Sinkiang...Pour l'instant, cependant, les Rouges sont encore loin. Demain, le garnison russe doit à nouveau repousser une attaque des hommes de Yang Zengxin.
Pendant ce temps, le centre est percé, mais les bandits chinois recrutés pour l'occasion sont en pleine déroute. De surcroît, la palmeraie est toujours entre les mains d'un peloton de russes blancs.
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| Le FT-17 fait écran entre les défenseurs de la palmeraie, et l'infanterie chinoise qui avance au centre |
Malgré des tirs nourris provenant des partisans installés derrière le village, la première unité d'infanterie chinoise parvient à pénétrer le dispositif ennemi (2 PV).
Le commandant russe ne supporte plus de voir ses hommes décimés par la mitrailleuse du FT-17 - il ne reste qu'une poignée d'âmes hardis sur les trente hommes de départ [10 figurines, ndlr, je compte une échelle d'environ 1:3 pour cette règle]. Sous les yeux ébahis des partisans, il sort au péril de sa vie, et grimpe sur le monstre d'acier. Il parvient à lancer des grenades à l'intérieur et détruire l'engin ! [ndlr : une véritable action héroïque. Le C-in-C russe pensait se condamner à une mort certaine, mais réussit le jet de 11 ou 12 nécessaire pour détruire un char avec des grenades !].
La cavalerie tibétaine n'a pas pu accomplir grande chose jusqu'à présent, mais tente une sortie pour bloquer toute progression possible et gagner du temps précieux pour la défense. L'artillerie chinoise l'attend [en overwatch, ndlr] et ne manque pas son coup, mais les Tibétains ne sont pas hors jeu.
Les partisans quittent leurs positions, mais pour se porter à l'avant et protéger les Tibétains du canon. Ils paient cher leur témérité car pas un seul n'en revient. Le canon chinois domine le centre du champ de bataille et les troupes sur l'aile gauche russe ont perdu toute combattivité. Au centre l'armée chinoise se rue en avant.
Il est cependant trop tard. Des renforts sont arrivés [le 8ème tour touche à sa fin ndlr], et ils repoussent l'ennemi.
Le bilan est donc une victoire russe. Les Chinois doivent tenter à nouveau le scénario, cette fois-ci les Russes n'auront plus que 2 champs de mines à poser (1 vrai et 1 leurre). Le FT-17 récupéré dans le scénario Le Char ayant été détruit, je considère que les Chinois ne peuvent plus en disposer pendant cette mini-campagne, ce n'est que justice envers l'acte héroïque du C-in-C russe (qui survécut par ailleurs aux combats).
Outre leur précieux char, les Chinois ont perdu environ 120 combattants [toujours à l'échelle de 1:3 environ]; les Russes déplorent presque 90 pertes, dont la moitié des partisans. L'acharnement de ces civils sans entraînement et avec un encadrement rudimentaire prouve à quel point l'Urumchi d'Annenkov inspire l'adhésion de la population anti bolchévique; cela risque de renforcer l'acharnement de Lénine à détruire cet enclave Blanc au Sinkiang...Pour l'instant, cependant, les Rouges sont encore loin. Demain, le garnison russe doit à nouveau repousser une attaque des hommes de Yang Zengxin.
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